Un jour de mai 1980, Ilaria, huit ans, est emmenée par son père dans une errance à travers l’Italie. De petits hôtels en aires d’autoroute, cette fuite la mène de Trieste à la Sicile en passant par Rome et Bologne. Loin de sa mère, la fillette apprend à mentir, à conduire et surtout à ne plus pleurer. Gabriella Zalapì compose un récit d’apprentissage empreint de douceur et de dureté, où les paysages italiens deviennent le miroir des transformations intérieures d’Ilaria.
Une plume entre mémoire et fiction
Plasticienne et écrivaine, Gabriella Zalapì, d’origines anglaise, italienne et suisse, transcende les frontières de l’intime et de l’universel. Formée à la Haute école d’art et de design de Genève, elle intègre dans ses œuvres archives familiales et souvenirs personnels. Avec ce second roman, elle confirme l’élégance de son écriture et sa capacité à mêler fiction et histoire. Après Antonia (2019), qui avait déjà marqué les esprits, Ilaria ou la conquête de la désobéissance s’affirme comme un récit aussi délicat qu’inoubliable.
Ilaria ou la conquête de la désobéissance de Gabriella Zalapì, aux éditions ZOÉ
Crédits photo de l’auteure à la une : Roman Lusser/ Zoé Éditions