Horlogerie
14 avril 2018

Horlogerie d’excellence, l’ultimate Kerbedanz et son Tourbillon Maximus

   Fallait-il que cette marque confidentielle soit soudainement projetée sous le feu des projecteurs mondiaux juste parce qu’elle détient, dans une montre bracelet, le record mondial du tourbillon le plus grand du monde? Découverte.

par Laëtitia Cadiou

Par Joël A. Grandjean / Rédacteur en chef TàG Press +41

Dans la jungle des enseignes horlogères, exister, capter la lumière et disposer d’un peu d’air médiatique reste une affaire de survie. Tous rêvent un jour ou l’autre d’être cet arbre qui cache la forêt, de disposer d’une différence si reconnaissable du premier coup d’œil, que votre particularité identitaire n’échappera à personne, en tous cas pas à votre client potentiel. Qui sera toujours, au départ d’une aventure, un être éclairé, passionné, connaisseurs et certainement, collectionneur.

Ces clients-là, la Neuchâteloise Kerbedanz en avait déjà conquis une bonne quatre-centaine avant de s’ancrer en Suisse, de devenir une véritable marque. Elle les a d’emblée baptisés, non sans affection, ses MIP, comprenez des Most Important Personnalities. L’acronyme est un néologisme qui a l’avantage de déjouer le galvaudage généralisé du mot VIP, servi à toutes les sauces.

Un positionnement à part, pétri de symboles

En fait, dans la course aux premières, cette marque portée discrètement par un nombre impressionnant de personnalités influentes dans le monde, dont quelques Présidents, s’est offert une totale originalité en choisissant de conjuguer toutes les formes de symbolisme aux temps bénis d’une horlogerie suisse d’excellence, d’obédience traditionnelle. Chaque garde-temps KERBEDANZ transforme le poignet de son porteur en un émetteur riche en symboles!

Une manière de pratiquer la personnalisation à l’extrême puisque toute allusion amplifiée par la montre, toute allégorie conjuguée sur son cadran ou sur les décorations de son calibre, ainsi que tout emprunt à une civilisation passée, reste, malgré son universalité, un message personnel secret. Son possesseur s’y retrouve, via une poignée de détails numérologiques, d’informations liées à ses dates, des appartenances, un statut social, une adhésion à des cultures environnantes ou à des croyances personnelles.

Cohérence esthétique, équilibres architecturaux de ses pièces, les créations de la marque sont des chefs d’œuvre qui «donnent du sens à la beauté». Fidèle à son héritage artisanal issus de savoir-faire familiaux liés à la haute orfèvrerie, Kerbedanz donne vie, sur le mode de la pièce unique ou de la série ultra-limitée, à des garde-temps mécaniques rares et ultimes, servis en concentrés de parcours initiatiques.

Maximus, la cage de tourbillon la plus grande du monde

Au fait, qu’est-ce qu’un tourbillon? Il s’agit d’une complication horlogère dont l’inventeur, l’horloger Abraham-Louis Breguet (1747-1823) pensait qu’elle pourrait améliorer la précision – les performances en chronométrie – des garde-temps. (lire la définition proposée par la Fondation de la Haute Horlogerie). S’entend par complication toute fonction qui, dans un seul et même garde-temps, s’ajoute à celle de l’heure et des minutes. En horlogerie mécanique, malgré le fait que de nombreuses marques s’y soient essayées, le tourbillon reste une complication qui ne peut être réalisée et maîtrisée que par des maîtres horlogers. Quoiqu’il en soit, il s’agit toujours de maîtrise et de prouesses micromécaniques.

Ainsi, à tant soigner ses décorations de cadran, à tant utiliser les matériaux nobles et les pierres précieuses, à si bien utiliser les techniques les plus rares en matière de gravure, de sertissage, de peinture miniature, d’émaillages et de toute autre espèce de science artisanale capable d’enjoliver les surfaces cadranières et les boîtes et bracelets de ses garde-temps, on en oublierait presque que la signature Kerbedanz reste avant tout, sur le plan des arts manufacturiers et micromécaniques, l’une des gardiennes privilégiées de la précision chronométrique et de l’infiniment petit. Au travers de Maximus, son tourbillon exceptionnel, celui dont la cage reste la plus grande au monde avec ses 27 mm de diamètre, la marque rappelle son appartenance à ce très petit cercle d’horlogers capables de telles réalisations. Et s’offre au passage une petite mission didactique: tandis que la plupart des cages de tourbillon effectuent un tour sur elles-mêmes en 60 secondes, celle du Maximus s’offre six minutes pour le faire.

Editions limitées, boîtes en titane, or rose ou platine

Le nom du calibre de la Maximus est le KRP-08. Il s’agit d’un tourbillon volant central géant, à ancre en ligne. Son balancier et son spiral ont été spécifiquement développés pour ce mouvement de 34 rubis, battant au rythme atypique de 18’000 alternances par heure et développant une énergie fournie par 4 barillets montés en parallèle. Au dos de la pièce, hélas occulté par toutes les formules superlatives de cette œuvre horlogère de 49 mm de diamètre, on découvre, presque par inadvertance tant les beautés du mouvement anglé et décoré à la main captent le regard, un système de remontage manuel original: une subtilité, le mécanisme de rotation d’une sorte d’hélice mobile dont la prise en main se fait de manière intuitive. En la tournant, son porteur participe à donner à sa montre une partie de ses 54 heures de réserve de marche.

The biggest tourbillon for wristwatch – Maximus by Kerbedanz

http://www.kerbedanz.com/fr